Réalisé par | Grégory Magne |
Titre original | Les Parfums |
Pays de production | France |
Année | 2019 |
Durée | |
Musique | Gaëtan Roussel |
Genre | Comédie |
Distributeur | JMH Distributions SA |
Acteurs | Sergi López, Emmanuelle Devos, Gustave Kervern, Grégory Montel, Zélie Rixhon, Eva Chico Veiga |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 10 ans |
N° cinéfeuilles | 836 |
Pour un film avec un tel titre et un récit qui tente de se déployer autour d’un nez qui n’arrive plus à créer de senteurs intéressantes, voici un résultat tout à fait inodore. Ce pauvre jeu de mots est à l’image du niveau d’écriture mis dans les personnages, la trame narrative et surtout les dialogues. Lorsque même le talent d’Emmanuelle Devos ne parvient pas à les rendre audibles, il vaut mieux abandonner tout espoir. Protagoniste centrale, elle draine autour d’elle quelques rôles secondaires, introduits souvent à la sauvette (Sergi López méritait définitivement mieux) et sans consistance. Quant à son vis-à-vis de chauffeur, joué par Grégory Montel, il échoue à nous faire croire à l’éternelle rédemption du loser qui se découvre un cœur d’or, et dans l’intervalle, redonnera assez de courage à son employeuse pour qu’elle poursuive son rêve de refaire des parfums de luxe.
Sans être un film au contenu discutable, Les Parfums illustre bien l’un des problèmes centraux du cinéma (en tout cas) français actuel: l’absence totale de soin apporté au scénario, dans toutes ses composantes. Ce genre de production n’a bien sûr aucune prétention au statut de chef-d’œuvre. Une histoire gentillette, des bons sentiments, si possible quelques figures renommées au casting, cela suffit. Et pourtant non, tout cela ne peut guère espérer dépasser le téléfilm sans une bonne dose de subtilité, de sensibilité et de phrases qui ne semblent pas tout droit sorties des cinquante répliques les plus clichées de l’histoire du cinéma. Un mélange de saveurs autrement plus difficile à obtenir…
Adèle Morerod
Nom | Notes |
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Adèle Morerod | 9 |