Réalisé par | Chris Sanders |
Titre original | The Call of the Wild |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2020 |
Durée | |
Musique | John Powell |
Genre | Aventure, Drame, Famille |
Distributeur | Walt Disney |
Acteurs | Omar Sy, Harrison Ford, Bradley Whitford, Dan Stevens, Karen Gillan, Cara Gee |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 8 ans |
N° cinéfeuilles | 829 |
De même que l’autre roman animalier de Jack London, Croc-Blanc, L’Appel de la forêt a fait l’objet de plusieurs adaptations plus ou moins heureuses au cinéma, à la télé ou en dessins animés. Harrison Ford prend la suite de Clark Gable ou de Charlton Heston dans le rôle de Thornton, dans un film agréable, soigné et familial.
Cette nouvelle version revient aux sources du roman en faisant du chien Buck le vrai héros de l’histoire. Un animal qui, au fil de ses aventures, sera toléré, kidnappé, exploité puis choyé, avant de retrouver sa liberté et devenir enfin son propre maître dans les lointains confins neigeux du Yukon. Alternant prises de vues réelles et animation hallucinante de vérité, cette belle histoire tendre et touchante est parfaitement servie par la mise en scène et les somptueux décors. Le rythme, parfois frénétique et parfois contemplatif, associé à la virtuosité de la caméra, sait rendre hommage aux pensées, aux sentiments, aux blessures de Buck et de ceux dont il croise le chemin. En partie reconstitué en image de synthèse, Buck est magnifiquement expressif, aussi convaincant qu’un ours dirigé par Jean-Jacques Annaud. Les scènes de l’attelage postal sont extraordinaires. L’humour est également présent et provoque, notamment dans la première partie, des moments joyeux et cocasses avant que l’émotion ne prenne le pas. Le film réussit en outre à ne pas être gratuitement tire-larmes malgré quelques aspects du scénario un peu gros. Par exemple quand le chien empêche consciemment son vieux maître de liquider sa bouteille de whisky, Disney oblige... Mais le tout passe, grâce à un récit efficacement mené et une histoire à la fois dure et émouvante.
Et avec ça, quel plaisir de retrouver Harrison Ford avec son sourire en coin. L’acteur est parfait, et nous permet de nous souvenir qu’il nous manquait. Quant au généralement fatigant Omar Sy, il ne fait pour une fois pas son show, et s’amuse sans se la jouer. On a aussi le plaisir de voir, un petit moment au début, l’excellent Bradley Whitford, star de la télé mais trop rare sur grand écran. L’Appel de la forêt est donc un très joli et très agréable moment, idéal pour une sortie au cinéma en famille.
Philippe Thonney
Nom | Notes |
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Philippe Thonney | 14 |