10 jours sans maman

Une énième comédie française avec Franck Dubosc au scénario plus qu’attendu : Antoine Mercier, responsable des ressources humaines dans une entreprise de bricolage, passe sa vie au travail alors que sa femme, Isabelle (Aure Atika), s’occupe de la maison et de leurs quatre enfants. Tout se gâte lorsqu’Isabelle décide de partir en vacances à Mykonos, laissant les tâches ménagères entre les mains de son mari incapable. Ce dernier enchaîne les gaffes: il oublie d’amener sa fille à son cours de danse, salit toute la maison en préparant le petit déjeuner, inonde la maison avec la machine à laver, renverse la femme de ménage avec sa voiture… Bref, le long métrage est constitué d’un enchaînement de catastrophes plus ou moins vulgaires qui permettront en fin de compte à Antoine de réaliser la valeur de sa petite famille qu’il a trop longtemps négligée - une prise de conscience qui semble peu crédible, tant ses enfants pourris-gâtés sont insupportables de la première à la dernière minute du film. Avec son humour reposant principalement sur des blagues mal écrites et des chutes de mauvais slapstick, 10 jours sans maman agace, car il porte sur des problèmes de riches - changer un bébé, quel drame pour un papa! Ne pas pouvoir partir en vacances en Grèce quand elle le souhaite, quel enfer pour une maman! - sans esquisser à un seul instant un discours critique sur la situation économique plus que confortable du couple.