Réalisé par | Eric Lartigau |
Titre original | #Jesuislà |
Pays de production | France, Belgique |
Année | 2019 |
Durée | |
Musique | Evgueni Galperine, Sacha Galperine |
Genre | Comédie, Romance |
Distributeur | Impuls |
Acteurs | Alain Chabat, Doona Bae, Blanche Gardin, Ilian Bergala, Jules Sagot, Camille Rutherford |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 828 |
Eric Lartigau a parfois réalisé des films intéressants. L’Homme qui voulait vivre sa vie (2010), par exemple, d’après le roman de Douglas Kennedy. Eventuellement aussi La Famille Bélier (2014), une histoire de solidarité à chercher derrière un humour sommaire. #jesuislà n’est ni un drame, ni une franche comédie, mais quelque chose d’indéterminé, accroché à une réalité du moment : la déferlante des réseaux numériques et des amours en ligne. Mais là où le réalisateur français fait très fort, c’est face à l’autre réalité du moment qu’est le réchauffement climatique. Alors qu’on commence à réfléchir avant d’acheter un billet d’avion, lui va jusqu’en Corée du Sud pour tourner cette faribole. On peine à y croire
Stéphane (Alain Chabat) est un esclave du téléphone. Il en vient à oublier son restaurant et ses proches pour correspondre avec une certaine Soo (Doona Bae), Coréenne qui se dit artiste-peintre. Prenant cet échange très au sérieux, il décide d’aller la voir à Séoul.
Alors, forcément, l’écran de cinéma est saturé de leurs messages, de leurs émoticônes, de leurs photos qui font de la mise en scène un ressassement... Le but de l’exercice est peut-être de démontrer la superficialité des relations entretenues par l’intermédiaire des réseaux, voire le manque d’intérêt qu’on porte aux autres. Pourtant le film n’apporte rien à ce sujet. Le scénario n’en est pas un, l’histoire est abracadabrante et des séquences anecdotiques traînent en longueur. On dirait que le film a été pensé sans vrai projet, juste le désir de tourner quelques plans, ensuite on verra bien…
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 3 |