Cats

Un soir, la jeune chatte Victoria se fait abandonner dans les rues de Londres. Elle va alors rencontrer une bande de Jellicle Cats, qui l’accueillent tandis que se déroule une nuit spéciale pour eux: une fois par an, ils tiennent un bal au cours duquel leur leader désigne le chat le plus méritant, qui pourra renaître pour une nouvelle vie. Mais dans l’ombre, le machiavélique Macavity rôde…

Mamma Mia!, que les effets spéciaux, transformant les acteurs en chats (dignes d’un cauchemar), sont laids! Et malheureusement, cet aspect visuel dérangeant ne fait pas oublier que l’humour est bas de gamme, que le jeu des acteurs est exagéré et que l’intrigue fait cruellement défaut. En effet, on se retrouve face à une succession de personnages qui se présentent en chanson et auxquels on ne parvient pas à s’attacher. Au début, notre curiosité est attisée, le film lance des pistes narratives qui n’aboutissent finalement à rien, ce qui est frustrant car on sent qu’il y a un univers qui se cache là-derrière et qui pourrait être intéressant s’il était développé. Alors pour combler le vide, des questions existentielles telles que «Pourquoi certains chats portent des vêtements et d’autres non?» ont émergé, tant l’histoire (ou plutôt son absence) ne parvient pas à nous emporter. Le film paraît interminable et les personnages insupportables. Pourtant, les numéros sont très bien rodés, les décors plutôt beaux, et les performances des acteurs maîtrisées, mais il faut réserver ce film aux fans inconditionnels de comédies musicales car les autres le trouveront à la fois assez fade (sur le fond) et assez indigeste (sur la forme). Il aura quand même l’originalité de nous montrer un chat avec une poitrine interprété par Taylor Swift…