La Terre est plate

Affiche La Terre est plate
Réalisé par Matteo Carrega Bertolini
Pays de production Suisse, France, Italie
Année 2018
Durée
Genre Drame
Distributeur Aardvark Film Emporium
Acteurs Nicolas Foussard, Federico Uguccioni, Bérangère McNeese
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 823

Critique

La vie de Jean, à la fin de ses études, est plutôt monotone. Désœuvré, il rencontre par hasard Antoine dans un bar, et ce dernier va prendre le jeune homme sous son aile en lui proposant travail, amis, rencontres. Un essai contemporain (et peu réussi) de Nouvelle Vague.

Jean, incarné par Nicolas Foussard, évolue assez durant ce court long métrage. L’écriture de ce personnage n’est pas très intéressante, tant au niveau de l’arc narratif que des dialogues. C’est également et malheureusement le cas des autres acteurs. L’esthétique des plans est peu construite, quelques-uns sortent de l’ordinaire et tapent à l’œil mais la majorité reste quelconque. L’utilisation du noir et blanc veut certainement renvoyer au mouvement formel et esthétique de la Nouvelle Vague française, mais l’hommage est plutôt infructueux. La caméra semble parfois être vêtue de filtres étranges, les effets de flou sont peu agréables, la caméra portée ne donne pas un côté réel ou authentique mais plutôt maladroit et débutant. La musique passe également par tous les styles et son usage lors de certaines séquences est peu compréhensible.

Le réalisateur présente ici son premier long métrage; il a déjà expérimenté le format court à cinq reprises entre 2010 et 2017. La Terre est plate a quelque peu tourné en festival, notamment à Soleure, à Cape Town et à Trieste où il a remporté le Prix du Meilleur film de fiction. Je reste circonspecte face à cette récompense, et ne retiens que quelques effets de montage rapide intéressants en seconde partie du film, ainsi qu’une poignée de plans bien construits et beaux.

Camille Mottier

Appréciations

Nom Notes
Camille Mottier 4