Réalisé par | Géraldine Nakache |
Titre original | J'irai où tu iras |
Pays de production | France |
Année | 2018 |
Durée | |
Genre | Comédie |
Distributeur | Frenetic |
Acteurs | Patrick Timsit, Pascale Arbillot, Leïla Bekhti, Géraldine Nakache, Célia Pilastre, Romain Francisco |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 820 |
Après Tout ce qui brille, dont la mise en scène posait déjà de nombreux problèmes, Géraldine Nakache repasse derrière la caméra pour réaliser son second film auprès de sa duettiste favorite: Leïla Bekhti. Si le duo a de quoi se défendre d’un point de vue actoral, cette comédie, comme la précédente, agace plus qu’elle ne fait rire.
Une irritation, voilà le maître mot de l’émotion ressentie par le public tout au long du film aussi bien dans une perspective cognitive qu’émotionnelle. Les personnages tout d’abord agacent, d’un père (Patrick Timsit) étouffant qui berce ses filles comme si ces dernières étaient encore en primaire, à deux sœurs formant de grossières caricatures à l’antipode l’une de l’autre - l’une est thérapeute, renfermée et dépressive, tandis que l’autre est une chanteuse hyperémotive fan de Céline Dion.
À ce scénario bancal s’ajoute une mise en scène ne venant que l’appuyer maladroitement. En effet, chaque élément important de l’intrigue sera montré en très gros plan durant ce qui paraît être une éternité, tout comme chacune des émotions des protagonistes. La réalisatrice ne fait donc pas confiance au public quant à sa compréhension d’un récit qui, pourtant, n’est pas des plus complexes ou originaux.
Bienheureusement, l’accompagnement musical de Camille ainsi que certaines scènes chantées (notamment une très belle reprise par Nakache d’Ordinaire) apportent des notes touchantes au film. Si l’intensité et la justesse de ces dernières avaient été préservées pour l’entièreté de l’œuvre, peut-être aurait-elle valu le détour.
Anthony Bekirov
Nom | Notes |
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Anthony Bekirov | 3 |