Réalisé par | Julien Rappeneau |
Titre original | Fourmi |
Pays de production | France |
Année | 2018 |
Durée | |
Musique | Martin Rappeneau |
Genre | Comédie dramatique |
Distributeur | Pathé Films |
Acteurs | André Dussollier, Ludivine Sagnier, François Damiens, Laetitia Dosch, Maleaume Paquin, Sébastien Chassagne |
Age légal | 6 ans |
Age suggéré | 10 ans |
N° cinéfeuilles | 818 |
Fourmi, c’est le surnom qu’on donne à Théo (Maleaume Paquin), un petit gamin surdoué du club de football d’une petite ville provinciale. Théo est le seul à croire encore en son père (François Damiens), un beauf alcoolique qui a sombré dans la dépression et la misère sociale à la suite de la perte de son emploi et de son divorce.
Lorsqu’un recruteur du prestigieux club d’Arsenal décide d’engager Théo au centre de formation à Londres, c’est l’excitation partout dans la ville et surtout chez le père de Théo qui décide de se reprendre en main... Mais il s’agit en fait d’un mensonge que Théo a construit pour requinquer son père.
Dès les premières indications du générique, le ton est donné: une coproduction TF1 et France 2 qui aura plus valeur d’un téléfilm calibré pour les heures de grandes audiences à la télévision. Et c’est effectivement le catalogue du feel-good movie qui se déploie par la suite sous nous yeux. Personnages caricaturaux et histoire archi-prévisible n’aident pas ce film à la réalisation fade et au scénario peu habile et invraisemblable. Certes, les valeurs portées par Théo sont belles et positives: l’amour, la solidarité, le «collectif», mais cela ne suffit pas à faire un bon film, à peine un divertissement télévisuel familial. Le casting se donne de la peine mais on se pose toujours la question sur ce qui a pu pousser le réalisateur à choisir André Dussollier pour interpréter un coach d’équipe junior de football.
Blaise Petitpierre
Nom | Notes |
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Blaise Petitpierre | 8 |