Réalisé par | Héctor Cabello Reyes |
Titre original | Beaux-parents |
Pays de production | France |
Année | 2019 |
Durée | |
Musique | Bruno Bénabar, Michael Tordjman, Maxime Desprez |
Genre | Comédie |
Distributeur | JMH Distributions SA |
Acteurs | Josiane Balasko, Didier Bourdon, Bruno Salomone, Bruno Bénabar, Charlie Bruneau, Frederic Bouraly |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 815 |
Le titre du film et ses comédiens n’augurent pas d’un chef-d’œuvre. La présence de l’auteur-compositeur-interprète Bruno Bénabar attise peut-être la curiosité, mais déçoit vite. Cette énième comédie sur le thème de l’adultère est due à Héctor Cabello Reyes (7 jours pas plus, 2016). Fraîchement promu, Harold (Bruno Bénabar) termine une soirée de bureau très arrosée avec à ses trousses, une collègue qui ne le lâche pas. Pour s’en débarrasser, alors qu’elle s’endort à ses pieds, il échange leurs chambres d’hôtel. Le lendemain matin, sa femme le réveille par téléphone, elle tombe sur l’intruse. Dès lors, Harold va tout tenter pour prouver son innocence. Ses principaux soutiens sont ses beaux-parents (Josiane Balasko et Didier Bourdon) qui l’adorent. Le malentendu est le socle de ce genre de film; une fois posé, il est entretenu par le fait que les protagonistes s’expliquent mal, ne vont pas jusqu’au bout de ce qu’ils veulent dire, mentent ou dissimulent. C’est peu vraisemblable et, surtout, cela peut durer longtemps. Les séquences destinées à faire rire usent et abusent des mêmes procédés, si bien qu’il n’y a jamais de surprise et que l’ennui s’installe. Les auteurs de ce genre de scénario n’ont pas compris que l’humour n’est pas la conséquence du grotesque, mais d’une idée originale, intelligente et subtile. Réaliser une bonne comédie ne va pas de soi!
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 6 |