Réalisé par | Chad Stahelski |
Titre original | John Wick: Chapter 3 - Parabellum |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2019 |
Durée | |
Musique | Tyler Bates, Joel J. Richard |
Genre | Action |
Distributeur | Ascot-Elite |
Acteurs | Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Halle Berry, Lance Reddick, Mark Dacascos, Asia Kate Dillon |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 812 |
Le célèbre tueur John Wick (Keanu Reeves) est déclaré excommunicado pour avoir violé une règle fondamentale du monde criminel: on ne tue pas sur le sol de l’hôtel Continental. Un contrat de 14 millions de dollars est ainsi mis sur sa tête, ce qui fait de lui l’homme le plus traqué par tous les assassins de New York. John tente de quitter la ville alors que, parallèlement, un Adjudicateur (Asia Kate Dillon) punit ceux qui ont aidé le héros à s’en sortir lors du film précédent et ont par conséquent eux aussi transgressé les lois fixées par la Haute Table, la plus haute instance du monde criminel.
Vous aimez la violence et les chiens, mais pas la violence faite sur les chiens? Alors il y a de grandes chances que ce troisième volet de la saga John Wick vous plaise! Cette fois-ci, le brave Mister Wick affronte des adversaires provenant d’horizons varié s: des Russes, des Italiens, ou encore des Japonais. Cela lui donne l’occasion de se battre dans des lieux plutôt inédits tels une bibliothèque ou une écurie. Comme pour les deux premiers opus, on n’échappe pas à une surenchère de violence, dont l’effet est parfois amplifié dans des scènes de baston sans musique, où tous les bruits de coups et de douleur ne sont pas masqués et donc plus palpables. Les spectateurs que cela ne dérange pas pourront alors apprécier la qualité des chorégraphies et plusieurs idées de mise en scène bien trouvées. Pour cela, il faut bien entendu suspendre sa tendance à l’incrédulité et accepter les codes de ce genre de réalisation où le héros, peu importe ses blessures et le nombre de ses assaillants, est increvable. Cette invincibilité prototypique fait d’ailleurs l’objet de plaisanteries dans le film, qui renforcent en même temps le mythe créé autour du personnage de John Wick. L’humour, macabre ou non, dont est parsemé l’histoire est d’ailleurs bienvenu.
On peut regretter que les personnages de Sofia (Halle Berry) et de l’Adjudicateur ainsi que leur relation à John ou aux autres ne soient pas davantage exploités. La séquence se déroulant dans l’académie russe est également un peu clichée: un entraînement intensif des filles à la danse pour devenir ballerines et des garçons au combat au corps à corps n’est pas le traitement le plus original lorsqu’on pense aux Russes (ni aux autres d’ailleurs). La séquence finale tire quant à elle un peu en longueur mais sinon on ne s’ennuie pas, ce qui n’était pas gagné au vu de la durée du film (plus de deux heures) et du fait que sa trame narrative n’est pas absolument originale ni profonde. L’aspect très codifié de cet univers de malfrats peut aussi se révéler exubérant, à l’image du centre d’administration, où tous les collaborateurs sont vêtus du même ensemble stricte et rétro mais possèdent en même temps un style alternatif mêlant tatouages et piercings, ce qui amène une touche sympathique. On ne sort donc pas de John Wick Parabellum en se sentant grandi ou avec une nouvelle vision de la vie, mais il reste très enthousiasmant si on aime l’action.
Amandine Gachnang
Nom | Notes |
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Amandine Gachnang | 13 |
Alexandre Vouilloz | 13 |