Gentlemen cambrioleurs

Affiche Gentlemen cambrioleurs
Réalisé par James Marsh
Titre original King Of Thieves
Pays de production Grande-Bretagne
Année 2018
Durée
Musique Benjamin Wallfisch
Genre Comédie
Distributeur Impuls
Acteurs Michael Caine, Jim Broadbent, Michael Gambon, Ray Winstone, Charlie Cox, Tom Courtenay
Age légal 12 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 809
Bande annonce (Allociné)

Critique

Le long week-end pascal leur donnait du temps. En avril 2015, à Londres, des cambrioleurs se sont introduits dans la chambre forte d’un immeuble occupé par des diamantaires et en ont vidé les coffres-forts. On a d’abord évalué leur butin à quelque 275 millions d’euros. La réalité est plus modeste, ce serait 14 millions. Mais ce qui est vraiment étonnant, c’est que la majorité des six truands qui composaient la bande étaient âgés de plus de 70 ans.

L’histoire a inspiré James Marsh qui la raconte fidèlement. Voici Brian Reader (Michael Caine), 77 ans, triste et désœuvré depuis la mort de sa femme. La profession qui l’a rendu riche lui manque, seuls ses souvenirs l’occupent. Afin de s’égayer un peu, et bien qu’il ait promis à feu son épouse «de ne plus commettre de bêtises», il retrouve ses vieux compères et se lance dans l’aventure extravagante qu’on connaît. Il sera le cerveau de l’important cambriolage qui a fait jaser bien au-delà du Royaume-Uni.

Film de «personnes âgées», Gentlemen cambrioleurs en suit le rythme avec un bonheur tout relatif. La mise en scène manque d’allant. Quelques séquences souffrent de longueurs, freinant ainsi le suspense. En particulier, le procédé technique choisi par les cambrioleurs pour arriver aux coffres se révèle ardu à l’écran. Certes il est celui qu’avaient retenu les vrais voleurs, transformés pour la circonstance en employés du gaz; mais le réalisateur ne parvient pas à s’en servir pour accrocher son public.

Bref, le scénario ne tient pas vraiment en haleine, pas plus qu’il ne suscite l’empathie malgré l’incrédulité qu’entraîne la hardiesse de ces voyous à la retraite. Reste l’humour anglais, toujours présent, mais très discret, qui oblige à tendre l’oreille au-delà de ce film d’action trop calme, afin de goûter éventuellement à la saveur des dialogues.


Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
Geneviève Praplan 9