Alita : Battle Angel

Affiche Alita : Battle Angel
Réalisé par Robert Rodriguez
Titre original Alita : Battle Angel
Pays de production U.S.A., Argentine, Canada
Année 2019
Durée
Musique Junkie XL
Genre Science fiction, Action
Distributeur Fox - Warner
Acteurs Jennifer Connelly, Jackie Earle Haley, Christoph Waltz, Ed Skrein, Rosa Salazar, Mahershala Ali
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 807
Bande annonce (Allociné)

Critique

Dans sa nouvelle réalisation, Robert Rodriguez adapte le manga de Yukito Kishiro Gunnm. Pour qui n’est pas familier de cette saga, cela ressemble à un monde post-apocalyptique à la Blade Runner, où une jeune femme cyborg, Alita (Rosa Salazar), tente de s’accomplir, tout en luttant contre le mal.

Récupérée dans une décharge par un scientifique au grand cœur, le Dr Ido Dyson (Christoph Waltz, que l’on aime voir quel que soit le contexte), Alita se voit redonner un corps et une exis-tance. Elle découvre à son réveil Iron City, ville emplie de créatures plus ou moins robotisées, où il ne faut se fier à personne. Au-dessus trône Zalem, cité suspendue destinée à une élite qu’on ne verra jamais. Mais Alita rencontre surtout Hugo (Keean Johnson), jeune voyou des rues bien humain et charmant, qui va l’encourager à suivre ses rêves. Et il s’agit aussi pour elle de définir qui elle veut être.

Le film avait de quoi offrir une belle réflexion sur le sens que l’on donne à ses actes. Le docteur le dit d’ailleurs à sa protégée: «Ton corps n’est qu’une enveloppe, ce que tu en feras, en bien ou en mal, ne dépend que de toi». On reste toutefois songeur devant cette héroïne - en effet magnifiquement complétée par des images de synthèse - qui nous est présentée comme modèle, sans que jamais ses choix ne semblent découler d’autre chose que du hasard, de la vengeance ou de la révolte. Dommage que ce soit si difficile d’imaginer des figures fortes car porteuses de valeurs, moins tragiques peut-être mais ô combien plus inspirantes!

De toute façon, la multiplication des arcs narratifs, qui s’ouvrent et se concluent les uns après les autres sans guère de fil rouge, empêchent toute construction sur la durée des personnages, de leurs relations et de leurs motivations. Restent donc des combats spectaculaires, de bons acteurs et, selon les spécialistes, au moins l’envie de relire les mangas.


Adèle Morerod

Appréciations

Nom Notes
Adèle Morerod 11
Blaise Petitpierre 11