Creed II

Affiche Creed II
Réalisé par Steven Caple Jr.
Titre original Creed II
Pays de production U.S.A.
Année 2018
Durée
Musique Ludwig Göransson
Genre Drame, Action
Distributeur Fox-Warner
Acteurs Sylvester Stallone, Dolph Lundgren, Michael B. Jordan, Tessa Thompson, Phylicia Rashad, Florian Munteanu
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 804
Bande annonce (Allociné)

Critique

Le boxeur Adonis Creed (Michael B. Jordan), fils du légendaire Apollo Creed (décédé lors d’un combat sur le ring), devient champion du monde catégorie poids lourds. Sa vie se transforme, il essaie de concilier business et sport, vie familiale et sentimentale - il a une petite amie, Bianca (Tessa Thompson), qui l’encourage.

L’annonce d’un prochain combat contre Viktor Drago (Florian Munteanu) va l’obliger à se consacrer à des entraînements ardus, l’épreuve et les enjeux étant d’autant plus grands que son rival est lié à son propre passé familial. Quelque peu perturbé, Adonis pourra compter sur la collaboration de Rocky Balboa (Sylvester Stallone), un entraîneur chevronné qui manifestera pourtant quelques réticences à le suivre dans sa préparation. On découvrira peu à peu pourquoi au cours des discussions que Rocky aura avec Ivan Drago (Dolph Lundgren), le manager du rival. Le match annoncé prendra dès lors une allure de revanche, sinon de vengeance entre deux familles.

L’héritage du passé et l’incertitude de l’avenir pèsent lourd dans ce film. Sylvester Stallone - qui s’était rendu célèbre en 1976 par le scénario de Rocky et par sa présence, par la suite, dans les six épisodes de la série - était réapparu en 2015 dans Creed - L’héritage de Rocky Balboa. Le voici dans Creed 2, au moment où Adonis se demande s’il doit privilégier sa vie et ses obligations familiales, ou s’entraîner pour son prochain et fameux grand match.

Le film est très long (2 h.10'), totalement linéaire, fait de combats de boxe bien filmés (mais chargés d’une brutalité et d’une violence extrêmes), de quelques intermèdes sentimentaux, d’entretiens tendus entre les entraîneurs, entre les boxeurs aussi, mais tout cela sans surprise aucune, sans originalité, le dénouement étant connu d’avance. La mise en scène est dynamique, les acteurs et le réalisateur font leur boulot, mais l’intérêt est minime, et face à l’impact des coups de Creed 2 on est tenté de suggérer au spectateur de pratiquer l’esquive.


Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 5
Geneviève Praplan 12