Le Gendre de ma vie

Affiche Le Gendre de ma vie
Réalisé par François Desagnat
Titre original Le Gendre de ma vie
Pays de production France
Année 2017
Durée
Genre Comédie
Distributeur Pathé Films
Acteurs Julie Gayet, Zabou Breitman, Kad Merad, Pauline Etienne, François Deblock, Guillaume Labbé
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 803
Bande annonce (Allociné)

Critique

Après La Beuze, Les 11 commandements (tous deux avec Michaël Youn, on le relèvera) et plus récemment, Adopte un veuf, François Desagnat revient avec une nouvelle comédie. Et Le Gendre de ma vie ne déçoit pas. Voici l’histoire de Stéphane (Kad Merad), mari discret, père de trois filles, si frustré de n’avoir pas eu de fils qu’il cherche à tout prix à s’accaparer les amoureux de ces dernières comme potes, quitte à compromettre leurs chances de trouver l’amour.

     On ne s’attardera pas sur les dialogues insipides, le jeu plat de comédiens mauvais et l’exagération lourde propre à quasi chaque situation, éléments qui constituent le style de base de la comédie française. Non, plus remarquable est la volonté du réalisateur de renverser les schémas classiques de la famille. Et quel renversement! Une mère qui sculpte et ne cuisine pas, des filles qui ont une opinion, un père misogyne et machiste…

     Autant dire que lorsqu’il s’agit pour la cadette Alexia (Pauline Etienne) de se décider entre un joueur de rugby sympathique et viril et un jeune médecin un peu fluet et brillant (cochez l’adjectif inutile), le film atteint des sommets en matière de réflexion. Kad Merad ne renonce devant rien pour qu’elle fasse le bon choix, et le récit non plus. Pourtant, abuser d’une personne ivre morte n’était déjà pas acceptable dans Sixteen Candles (1984), ça ne l’est pas plus en 2018, y compris lorsqu’il s’agit d’un garçon. Une question persiste donc: à quel moment tout cela est censé être drôle?


Adèle Morerod

Appréciations

Nom Notes
Adèle Morerod 2