Spider-Man : New Generation

Milo, jeune ado de Brooklyn se retrouve à marcher dans les pas de Spider-Man, après s’être fait piqué, lui aussi, par une araignée. Sauf que le méchant de l’histoire, l’impressionnant Caïd, a comme plan de créer un trou dans l’espace-temps, permettant ainsi à plusieurs versions du super-héros de coexister dans les rues de New York. Le réacteur nécessaire à cette mise en place menace, par ailleurs, de détruire le monde tel que nous le connaissons. Milo va devoir apprendre à assumer ses responsabilités, grandir et sauver les siens.

Spider-Man : New Generation provoque l’enthousiasme du spectateur… et l’embarras du critique. Comme tout bon produit, son originalité ne se situe en aucun cas dans son propos mais dans la mise en forme de ce dernier. Et comme tout bon produit, le film nous le fait savoir haut et fort, à tel point qu’il semble presque vain de s’en faire à son tour l’écho. Car même en échappant aux campagnes de publicité et bandes-annonces, on nous affirme dès les premières minutes du film le caractère particulièrement novateur de l’animation. En effet, il emprunte son esthétique à la bande-dessinée, en rendant parallèlement hommage aux diverses saga créées autour du personnage de Spider-Man. Il en est de même de l’origine afro-latino du personnage, qui permet une représentation en force des minorités par le renouvellement de l’identité du super-héros.

Ces éléments, positifs, participent pleinement de la réussite du film mais n’ont nul besoin d’être commentés par la critique et se vendent très bien d’eux-mêmes au spectateur installé devant l’écran.