Blaze

Affiche Blaze
Réalisé par Ethan Hawke
Titre original Blaze
Pays de production U.S.A.
Année 2018
Durée
Genre Biopic, Drame
Distributeur Look Now!
Acteurs Alia Shawkat, Charlie Sexton, Ben Dickey, Ritchie Montgomery, Josh Hamilton, David Kallaway
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 800

Critique

Si vous aimez Ethan Hawke, si vous aimez la country, sans doute Blaze a-t-il des chances de vous plaire.

Celui que l’on connaît davantage pour son métier d’acteur dans des productions telles que Bienvenue à Gattaca ou la trilogie des Before (et une bonne partie de l’œuvre de Richard Linklater en général), revient ici sur la vie de Blaze Foley, chanteur américain que la gloire aura toujours déserté.

Basé sur les mémoires de celle qui fut sa compagne lors des débuts - Sybil Rosen, coscénariste de Blaze - le film de Hawke multiplie les voix pour raconter l’histoire de cet homme, élevé et battu dans un foyer chrétien, amoureux et mari d’une juive aux cheveux bouclés et surtout, habité constamment par la musique. Celle du film, d’abord, mélange les temporalités, faisant coexister la romance naissante de Blaze (Ben Dickey) et Sybil (Alia Shawkat, superbe) dans une sorte d’Eden au cœur de la forêt et la soirée qui mène à sa mort abrupte, bien des années et des déchéances plus tard. Mais dans ce récit interviennent aussi les souvenirs, plus ou moins exactes, de ses camarades de chanson - interviewés par une radio locale - et les siens propres, qu’il partage volontiers avec tous ceux qu’il croise lors de ses pérégrinations.

Et enfin, il y a la musique, parfois plus blues que country, toute empreinte de la tristesse enfouie de ce personnage qui ne peut s’empêcher de dériver loin des gens qu’il aime. C’est elle que l’on retiendra avant tout, sublimant les instants passés, douce-amère aux oreilles de celui qui l’entend au présent. Car dans l’accumulation de points de vue qui constitue le reste de Blaze, on peine à vraiment rencontrer le protagoniste. Jusqu’à en regretter que le film ne soit pas davantage tourné vers Sybil et les quelques figures indéfectibles qui l’auront aimé envers et contre tout.


Adèle Morerod

Appréciations

Nom Notes
Adèle Morerod 12