A l'aube du 6e jour

Les films commerciaux de science-fiction ne savent plus innover depuis longtemps. A quelques détails près, ils sont toujours les mêmes. D'ailleurs, tous les films commerciaux se ressemblent. Ceci nous amène au dernier exercice d'Arnold Schwarzenegger. On se demande comment cet homme a fait pour devenir célèbre. Ce serait-on trompé de personne? Après tout, il y a n'y a quasiment pas de nouveaux-nés prénommés Arnold, contrairement aux nombreux Kevin.

A l'aube du 6e jour est une affaire de clonage, racontée dans sa puérilité première, comme si jamais encore le thème n'avait été évoqué ni dans les facultés, ni dans les chaumières. Adam Gibson (Schwarzenegger) se retrouve cloné, ce qui lui permet de jouer deux fois dans le même film... (nous sommes perdus, nous les spectateurs!) Donc, le malheureux, le vrai ne sait comment faire pour récupérer sa famille, sa maison, son chien, etc. Il est bien difficile de résister à ces deux heures de projection bruyante, frisant le mauvais goût, et obstruée d'effets spéciaux inutiles. Stanley Kubrick ne s'est pas retourné dans sa tombe. Il y a longtemps qu'il sait à qui et à quoi il a affaire.