Critique
Le dernier-né des studios Disney, premier long métrage entièrement réalisé en images de synthèse, est dédié à la mémoire de Joe Grant, pionnier de l'entreprise décédé en mai à une semaine de son 97e anniversaire; il avait écrit DUMBO et supervisé les histoires de FANTASIA.
CHICKEN LITTLE est un produit Disney pur sucre, dans tous les sens du terme... Moralisant et lisse à souhait, il surfe sur les vaguelettes de LA GUERRE DES MONDES et ne peut pas régater avec ce que propose Pixar.
Comme son nom l'indique, Chicken Little est un poussin mignon tout plein qui a semé la panique dans son patelin en annonçant à tort que le ciel allait tomber alors qu'il s'était pris un gland sur la tête. Il est la risée de la population (des animaux gentiment caricaturés) et de ses condisciples, et même son père ne lui fait plus confiance. Et voilà qu'au moment où l'incident commence à être oublié un morceau de ciel - en fait une pièce détachée d'une soucoupe volante - lui tombe dessus. Une menace diffuse plane sur la planète, et il appartient au candide poussin et à ses copains de la déjouer. Comme d'habitude, un personnage secondaire joue un certain rôle: ici, il s'agit d'un bébé alien, clin d'œil à E. T.
A mi-chemin entre les Teletubbies et les trois petits cochons, un film qui amusera peut-être les petits.
Daniel Grivel
