Amori che non sanno stare al mondo

Affiche Amori che non sanno stare al mondo
Réalisé par Francesca Comencini
Titre original Amori che non sanno stare al mondo
Pays de production Italie
Année 2017
Durée
Genre Drame, Comédie, Romance
Distributeur Xenix.
Acteurs Lucia Mascino, Thomas Trabacchi, Carlotta Natoli, Iaia Forte, Valentina Bellè
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 794

Critique

Au moins, ce film nous apprend tout ce qu’il y a à savoir sur l’ocytocine, une hormone féminine liée à l’amour, à la sexualité, aux comportements maternels et à l’empathie. Mais à part ça, pas grand-chose d’autre que de l’ennui à signaler dans ce long métrage de Francesca Comencini, fille de Luigi, le réalisateur de L’Incompris et du Grand Embouteillage.

Claudia (Lucia Mascino) se réveille en sursaut et, hagarde, cherche désespérément quelque chose autour d’elle. On comprend vite que c’est Flavio (Thomas Trabacchi) qu’elle cherche, un homme d’avec lequel elle s’est récemment séparée, ce qu’elle ne parvient pas à admettre ni même à intégrer. A partir de là, un montage en flash-back fait revivre au spectateur la passion fusionnelle puis les raisons de la rupture, tout en se concentrant de plus en plus sur le personnage de Claudia.

Le premier problème est que cette dernière se révèle vite irritante et exagérément caractérielle, et qu’au bout de 15 minutes, on a déjà envie de lui dire d’arrêter son cirque et de passer à autre chose. Si les deux acteurs sont bien choisis et dirigés, ils ont de moins en moins de choses à faire: le film aurait mérité d’être un court métrage car plus le temps passe, plus le scénario semble obligé de meubler en empilant les clichés tant sur les hommes que sur les femmes. Et surtout en imposant des scènes entières de bla-bla philosophico-existentiel élitiste, allant même jusqu’à disserter sur les liens entre capitalisme et testostérone à travers les âges!

La nature psychologique de l’ensemble est plusieurs fois bouleversée par des scènes saphiques très expressives mais inutiles. Ce film fait semblant d’être didactique mais ne nous apprend rien qu’on ne sache déjà sur l’amour, sa plénitude ou sa cruauté.


Philippe Thonney

Appréciations

Nom Notes
Philippe Thonney 6
Georges Blanc 5