Réalisé par | Michael Noer |
Titre original | Papillon |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2017 |
Durée | |
Genre | Aventure, Drame |
Distributeur | Pathé Films |
Acteurs | Charlie Hunnam, Eve Hewson, Roland Møller, Rami Malek, Tommy Flanagan, Michael Socha |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 795 |
Le réalisateur danois Michael Noer est sans doute parti de l’idée que le film Papillon de Franklin J. Schaffner (1973), avec Steve McQueen dans le rôle du célèbre évadé, était tombé dans l’oubli.
Voilà donc, quarante-cinq ans plus tard, une nouvelle adaptation du récit partiellement autobiographique d’Henri Charrière, dit Papillon (Charlie Hunnam), petit malfrat parisien condamné à la prison à vie pour un crime qu’il n’avait pas commis.
En 1931 Papillon sera envoyé en Guyane française, au bagne de Cayenne, où il fera la connaissance de Louis Dega (Rami Malek), faussaire et grand brasseur financier de l’époque, incarcéré tout comme lui, et qui a réussi à emporter en prison de jolies sommes d’argent bien utiles derrière les barreaux… Dega aidera Papillon à s’évader, en échange de sa protection musclée (ça castagne ferme dans le bagne et les règlements de compte font florès).
Michael Noer dit s’être bien documenté sur ce que Papillon a vécu dans le bagne de Cayenne. Les séquences générales de vie carcérale sont parmi les meilleures d’un film assez cosmopolite (américano-hispano-tchèque) qui ne prétend pas à l’authenticité de l’histoire d’Henri Charrière. D’où un récit construit en plusieurs chapitres: Paris 1931, débarquement en Guyane, séquences sanglantes de bagarres en prison, tentatives d’évasions (1934) et répressions, nouvelle incarcération sur l’île Saint-Joseph ou l’île du Diable, fuite finale, etc.)
Papillon tente parallèlement d’aborder deux thèmes: celui de l’innocent privé de liberté et soumis à la répression du bagne, et celui d’une amitié forte qui va lier Papillon et Dega. Pour le reste il s’agit d’un long métrage d’aventures spectaculaires par moments, d’actions assez brutales par d’autres, mais un film trop long pour une fin assez attendue. L’émotion tente d’affleurer ici ou là, mais elle est vite neutralisée par le retour de la violence.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
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Antoine Rochat | 12 |