Darkest Minds : Rébellion

Une maladie inconnue et mortelle se répand sur toute la surface du globe et frappe spécifiquement les adolescents: 90% d’entre eux ont déjà perdu la vie.

Les survivants quant à eux développent de manière surprenante des pouvoirs surnaturels, devenant dès lors dangereux pour la société. Le gouvernement décide alors de liquider froidement les jeunes les plus menaçants et d’emprisonner les autres dans des camps de réhabilitation. Une jeune fille de 16 ans, Ruby (Amandla Stenberg), parvient à s’échapper et à rejoindre un petit groupe de résistants: ils vont tenter de mener la rébellion contre le système, en unissant leurs forces pour reprendre le contrôle de leur avenir.

La Fox se lance à nouveau dans la science-fiction et les aventures délirantes, adaptant ici le roman Darkest Minds d’Alexandra Bracken. La réalisatrice Jennifer Yuh Nelson (elle s’est fait connaître dans la série des Kung Fu Panda 2 et 3) réalise ici une Rébellion qui enchantera peut-être les uns, sans qu’il y ait lieu de pavoiser, encore moins de crier au génie. Une fois admise l’hypothèse de l’existence d’êtres dotés de tous les pouvoirs psychiques et physiques possibles, il n’y a plus qu’à attendre le «happy end» final, après avoir survécu aux catastrophes, règlements de comptes et amours contrariées de cette production cinématographique. Le casting est correct, les acteurs semblent y croire et les yeux phosphorescents des jeunes protagonistes, annonciateurs des violences à venir, font le reste. Dans cette suite d’aventures forcément imprévues les décors tiennent le coup, mais le spectateur - à moins d’être un inconditionnel du genre - beaucoup moins.