Mamma Mia! Here We Go Again

Affiche Mamma Mia! Here We Go Again
Réalisé par Ol Parker
Titre original Mamma Mia! Here We Go Again
Pays de production U.S.A.
Année 2018
Durée
Musique Benny Andersson, Björn Ulvaeus
Genre Comédie musicale
Distributeur Universal
Acteurs Pierce Brosnan, Stellan Skarsgård, Colin Firth, Amanda Seyfried, Lily James, Meryl Streep
Age légal 8 ans
Age suggéré 8 ans
N° cinéfeuilles 795
Bande annonce (Allociné)

Critique

Aimer Mamma Mia ! est une affection tout à fait intéressante pour une critique. Au delà de l’enthousiasme, est-il possible d’avancer des arguments autres que le seul goût personnel ? D’autant plus quand il s’agit d’une suite ?

Nous voici dix ans après la sortie de ce qui deviendra un phénomène mondial, à l’image de son interprète principale, Meryl Streep. Cette fois-ci, l’histoire se concentre sur Sophie, sa fille (Amanda Seyfried), qui a repris en main la restauration de l’hôtel maternel. Ses interrogations entrent en écho avec celles de sa mère (incarnée cette fois par Lily James), à l’époque où celle-ci est encore une toute jeune femme et qu’elle se lance à la découverte du monde, et de la Grèce où l’attend son destin…

On pourrait saluer le soin mis dans cette nouvelle production à prolonger les thématiques qui faisaient déjà le cœur du premier Mamma Mia !, en renforçant encore le lien entre mère(s) et fille(s), la solidarité féminine et la détermination qui pousse ces héroïnes en avant. De plus, les années passées entre les deux films permettent une jolie réflexion, tout à fait assumée, sur l’âge et le temps qui s’écoule.

On pourrait se réjouir que tout cela soit porté par des moments chantés et dansés qui non seulement prolongent l’ambiance éclatante propre à ce petit monde mais embrassent aussi pleinement divers codes de la comédie musicale. Ainsi, certains numéros surgissent et s’organisent devant nos yeux tel un spectacle, quitte à briser la narration bien plus radicalement qu’auparavant. Et dans des chorégraphies qui ne cherchent pas à dissimuler que les interprètes sont avant tout des acteurs, et non des danseurs.

On pourrait d’ailleurs louer le casting rassemblé, talentueux (devoir faire exister son personnage entre deux pas de danse n’est pas si facile) du côté des plus jeunes comme des plus expérimentés et dont la complicité transparaît dans chaque scène. S’en détache toutefois la figure rayonnante de Lily James, qui explose de vie dans le rôle de la jeune Donna, n’ayant aucune peine à s’emparer de la salopette et des attitudes de Meryl Streep, tout en gardant l’exubérance spontanée qui caractérise son propre jeu.

Mais au fond, est-ce que ces arguments expliquent quoi que ce soit du plaisir démesuré qu’offre ce film à ceux qui l’attendaient ? Permettez-moi d’en douter. L’attachement se situe ailleurs et ce n’est peut-être pas si grave de ne pas vouloir l’expliquer. Parfois, on veut juste rire, pleurer, bondir de joie et crier bis, encore et encore.


Adèle Morerod

Appréciations

Nom Notes
Adèle Morerod 18