Midnight Sun

Affiche Midnight Sun
Réalisé par Scott Speer
Titre original Midnight Sun
Pays de production U.S.A.
Année 2018
Durée
Musique Nate Walcott
Genre Drame, Romance
Distributeur Impuls
Acteurs Rob Riggle, Bella Thorne, Patrick Schwarzenegger, Quinn Shephard, Ken Tremblett, Nicholas Coombe
Age légal 6 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 793
Bande annonce (Allociné)

Critique

Katie (Bella Thorne) est une ado américaine de son temps, branchée, jolie et sympathique, qui porte néanmoins un lourd secret qu’elle ne partage qu’avec son père et son amie d’enfance: elle est atteinte d’une grave maladie appelée xeroderma pigmentosum, un mal génétique extrêmement rare interdisant toute exposition, même rapide, au soleil. Couvée par son père (Rob Riggle, sobre et touchant), elle est donc forcée de rester toute la journée à l’intérieur, ce qui ne facilite guère sa relation avec Charlie (Patrick Schwarzenegger), un garçon à qui elle n’ose pas avouer la vérité.

Remake d’un film japonais de 2006 intitulé La Chanson du soleil, Midnight Sun est avant tout un teen movie. Interprété par des jeunes et destiné à un public similaire ce film en contient tous les codes musicaux et scénaristiques, des relations père-fille aux premiers émois amoureux. Mais s’ajoute à cela un fond sombre et propice à des scènes tire-larmes et finalement prévisibles. Le film ne nous épargne ni clichés adolescents ni guimauve souvent facile, et demandera à tous les spectateurs âgés de plus de 20 ans une certaine bonne volonté. Pendant toute la première partie du moins. Car en revanche, la fin est surprenante, réussie, et apporte une émotion sincère. Dommage que les deux acteurs principaux (qui représentent physiquement l’ado moderne idéalisé) manquent de présence, surtout le fade Patrick Schwarzenegger (oui, oui, le fils de…) qui montre bien que le charisme n’est malheureusement pas toujours héréditaire. Midnight Sun ne parvient pas à faire oublier, sur un sujet très proche, le légendaire Love Story. Toutefois, un film destiné à un public adolescent qui n’est pas une pochade vulgaire ou une chronique abrutissante, c’est suffisamment rare pour être relevé.


Philippe Thonney

Appréciations

Nom Notes
Philippe Thonney 11