Game Night

Affiche Game Night
Réalisé par John Francis Daley, Jonathan Goldstein (XII)
Titre original Game Night
Pays de production U.S.A.
Année 2018
Durée
Musique Cliff Martinez
Genre Comédie, Policier, Action
Distributeur Fox-Warner
Acteurs Rachel McAdams, Jason Bateman, Kyle Chandler, Sharon Horgan, Billy Magnussen, Lamorne Morris
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 788
Bande annonce (Allociné)

Critique

Game Night est un film de genre hybride, à la fois comédie, action et thriller. Dès les premières séquences, le spectateur est plongé dans un monde assez farfelu de jeunes adultes insouciants, habitués à se retrouver les uns chez les autres pour s’adonner à divers jeux de société, comme passer la soirée à retrouver le plus vite possible (ce n’est qu’un exemple) l’identité de plusieurs vedettes médiatisées. Des jeux-prétextes à rigoler haut et fort. Et ce soir-là c’est Max (Jason Bateman) et Annie (Rachel McAdams) qui sont aux commandes et qui reçoivent. On assiste donc aux retrouvailles entre Max et son frère Brooks (Kyle Chandler), tous deux ayant un contentieux à régler; le premier reproche au second de l’avoir longtemps dévalorisé.

La soirée doit tourner autour du thème du «polar», avec de vrais faux malfrats et de vrais faux agents fédéraux. Dans son «scénario», Brooks a prévu de se faire enlever et le voilà donc qui disparaît. Jeu ou réalité? Les joueurs vont essayer de résoudre les énigmes de l’histoire, mais comprendront vite qu’ils sont le plus souvent abusés par les acteurs-amis de Brooks: d’une fausse piste à l’autre, sans points de repère, ils ne savent plus s’il s’agit d’un vrai jeu ou d’une sinistre réalité. La nuit sera dangereuse, avec autant de rebondissements et de meurtres que de résurrections…

L’idée de tourner un thriller brouillant les pistes entre fiction et jeu planifié, mêlant le réalisme (même sanglant) à l’imaginaire (même délirant), avait de quoi séduire. Mais à partir de ce sujet a priori intéressant les réalisateurs se sont pris les pieds dans le tapis et se sont embarqués dans un monde de situations à la fois insoutenables et lassantes, avec l’artifice (facile) de ramener chaque fois à la vie tout ce joli monde troué de balles. Le tout accompagné de dialogues sans intérêt, d’histoires plates et de verbiage évidemment mensonger. Le spectateur se lasse vite d’être considéré comme un pion, baladé de case en case, dans un long jeu macabre et prévisible.


Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 8
Philippe Thonney 8