Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot

Affiche Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot
Réalisé par Gus Van Sant
Titre original Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot
Pays de production U.S.A.
Année 2018
Durée
Musique Danny Elfman
Genre Biopic, Drame
Distributeur Filmcoopi
Acteurs Joaquin Phoenix, Jack Black, Jonah Hill, Rooney Mara, Carrie Brownstein, Beth Ditto
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 788
Bande annonce (Allociné)

Critique

Gus Van Sant présente une œuvre certes conventionnelle mais pleine d’émotion en portant à l’écran l’histoire du dessinateur John Callahan (Joaquin Phoenix). Ce récit se découpe en trois périodes: celle du personnage ivre, titubant, mais encore sur ses pieds; le moment de l’accident et de sa tétraplégie ainsi que sa «résurrection» grâce aux alcooliques anonymes et à sa rencontre avec Donnie (Jonah Hill).

John, 21 ans, flambeur, insouciant et buveur, croque la vie à pleines dents jusqu’à cette nuit fatale où son pote Dexter (Jack Black) s’endort au volant. John se réveille à l’hôpital et pour lui, la vie reprendra en fauteuil roulant. Commence alors un long travail pour sortir de la dépendance de l’alcool et pour accepter son handicap. Un apprentissage douloureux mais, épaulé par sa compagne Annu (Rooney Mara) et le fantasque Donnie, il parviendra peu à peu à reprendre le contrôle et à se découvrir un talent de dessinateur…

Gus Van Sant raconte ce parcours avec délicatesse, prouvant son attachement aux personnages tortueux. Que ce soit avec Will Hunting (1997) ou encore Harvey Milk (2008), il dépeint des univers certes différents mais se plonge dans ces destins hors du commun. Le résultat est souvent au rendez-vous, tant la narration est sobre et épurée, évitant ainsi les débordements d’émotions inutiles. Accompagné par les partitions de Danny Elfman (à qui on doit entre autres L’Etrange Noël de Monsieur Jack (Henry Selick, 1993, d’après un scénario de Tim Burton), ce protagoniste provocateur et génial nous emmène dans son parcours, de l’éternel adolescent irresponsable à l’artiste caustique et talentueux, en passant par sa reconstruction jusqu’à l’acceptation et finalement, le pardon.


Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
Nadia Roch 14
Georges Blanc 13
Sabrina Schwob 14