Réalisé par | Armando Iannucci |
Titre original | The Death of Stalin |
Pays de production | U.S.A., France, Grande-Bretagne |
Année | 2017 |
Durée | |
Musique | Christopher Willis |
Genre | Historique, Comédie dramatique |
Distributeur | Elite |
Acteurs | Jeffrey Tambor, Jason Isaacs, Steve Buscemi, Paddy Considine, Rupert Friend, Simon Russell Beale |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 787 |
On est en 1953. Joseph Staline (Adrian McLoughlin) paraît en bonne forme et continue à terroriser son entourage, éliminant tous les dissidents ou autres suspects, espionnant même ses amis. Mais un matin on retrouve le dictateur allongé dans son bureau, victime d’une attaque cérébrale. Le film s’attache alors à décrire les complots qui surgissent et les tentatives des intrigants qui cherchent à s’emparer du pouvoir. L’occasion de croiser les politiciens de l’époque, de Malenkov (Jeffrey Tambor) à Khrouchtchev (Steve Buscemi), de Molotov (Michael Palin) au maréchal Joukov (Jason Isaacs), sans oublier Beria (Simon Russell Beale) et quelques membres de la famille stalinienne comme Vasily (Rupert Friend), le fils alcoolique, et Svetlana (Andrea Riseborough), la fille blasée. Chacun essaie d’avancer ses pions, souvent avec maladresse. Dans cette lutte pour le pouvoir, les uns souhaitent un changement radical tandis que les autres nourrissent des ambitions moins novatrices et plus intéressées. Mais chacun sait - le film débute par des scènes d’arrestations et d’exécutions - qu’il s’agit d’être sur ses gardes: il faut déjà rester vivant…
La Mort de Staline se voudrait sans doute comédie satirique. Ecrite et réalisée par le cinéaste écossais Armando Iannucci (adaptée de la bande dessinée française – éponyme - de Thierry Robin et Fabien Nury), cette histoire ne parvient pourtant pas à trouver son point d’équilibre. L’humour est lourd, parfois vulgaire, le scénario fait du surplace. Les dialogues, les multiples affrontements entre tous les protagonistes ne suscitent guère d’intérêt. Si les acteurs s’efforcent de tenir leurs rôles - tous parlent en anglais, merci pour le réalisme…! -, le film mélange tous les genres et ne semble pas avoir d’objectif précis. La description des tensions politiques qui ont suivi la mort de Staline se voulait caricaturale, c’est raté.
On rappellera tout de même qu’à la suite d’une pétition signée par une vingtaine de cinéastes (dont Nikita Mikhalkov) et de politiciens russes, la sortie de cette comédie franco-anglo-américaine a été bloquée en Russie parce que «le film est offensant, extrémiste et s’en prend à des symboles nationaux». C’est le Ministère de la culture russe qui, en dernier ressort, décidera si le film sera diffusé ou non.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
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Antoine Rochat | 7 |
Nadia Roch | 8 |