Critique
En 1850, la Californie aspire à devenir le 31e Etat de l'Union, mais certains sont bien décidés à l'en empêcher par tous les moyens... Les paysans doivent aussi se défendre contre Jacob McGivens, qui s'empare de leurs terres par la force. Seul Zorro pourrait intervenir... Ce qui le contraindrait à ne pas se consacrer enfin à sa famille, et à renier sa promesse. D'où menace de divorce, d'autant plus qu'Armand, un aristocrate français qui vient de s'installer en Californie, en profite pour faire la cour à la jeune femme tout en ayant quelque activité secrète.
Autant dire que tous les ingrédients y sont pour offrir une bonne comédie mêlant aventures et amour: scénario à rebondissements, valeurs à défendre, des paysages magnifiques, scènes d'action, beauté de Catherine Zeta-Jones, humour décalé, rythme, etc. Excellent personnage inédit que ce fils de Zorro de 10 ans, le jeune Joaquim (bien interprété par Adrian Alonso), qui ignore tout des agissements de son père, et qui comme tout gosse rêve d'être le vengeur masqué jusqu'à en faire une brillante démonstration sur les bancs d'école! Mais finalement qui a besoin de qui? Les démocrates et les paysans spoliés, de Zorro, ou l'inverse? Bien sûr, tout se terminera bien, aussi la légende pourra-t-elle être dite longtemps encore, jusqu'à susciter peut-être de nouvelles vocations de justiciers intrépides.
Serge Molla
