Réalisé par | Sébastien Thiery, Vincent Lobelle |
Pays de production | France |
Année | 2017 |
Durée | |
Musique | Michael Tordjman, Maxime Desprez |
Genre | Comédie |
Distributeur | pathefilms |
Acteurs | Christian Clavier, Pascale Arbillot, Catherine Frot, Sébastien Thiery, Albert Jeunehomme |
Age légal | 6 ans |
Age suggéré | 10 ans |
N° cinéfeuilles | 781 |
La présence de Christian Clavier dans la distribution d’acteurs n’augure pas d’une comédie réussie. Les premières séquences confirment la crainte. André (Christian Clavier) fait ses courses dans une supérette lorsqu’un jeune homme (Sébastien Thiery) l’interpelle dans un langage incompréhensible en jetant une boîte de céréales dans son chariot. Rentré chez lui avec sa femme (Catherine Frot), ils découvrent le garçon en train de prendre une douche. Celui-ci affirme être leur fils.
A l’origine, Momo est une pièce de théâtre écrite par Sébastien Thiery et montée à Paris en 2015. Il a probablement suffi de quelques coups de crayons pour l’adapter au cinéma, installant ainsi à l’écran un vaudeville grotesque à peine sauvé par la bonne comédienne qu’est Catherine Frot.
La farce tombe d’emblée dans la vulgarité: cris, gesticulations, expressions surfaites, dialogues surchargés… La nuance, la subtilité sont ici inconnues, oubliées au profit d’une tentative d’humour ratée. Plus l’histoire avance, plus s’accumulent les poncifs qui ont peut-être fait rire les campagnes au Moyen Âge. L’infirmité, par exemple, puisque le pseudo-fils est sourd et sa compagne aveugle.
On peut rire de tout, c’est certain. Mais tout ne fait pas rire. Voir Momo, c’est perdre son temps à se demander comment on peut encore écrire un scénario aussi stupide. Méchant même; on n’y respecte ni les personnes handicapées, ni les couples qui souffrent de n’avoir pas eu d’enfants.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 3 |
Philippe Thonney | 5 |