Réalisé par | David, Stéphane Foenkinos |
Pays de production | France |
Année | 2017 |
Durée | |
Musique | Paul-Marie Barbier, Julien Grunberg |
Genre | Comédie |
Distributeur | frenetic |
Acteurs | Thibault de Montalembert, Karin Viard, Anaïs Demoustier, Anne Dorval, Dara Tombroff |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 799 |
Dans les cours de cinéma, on rappelle souvent que le générique signe la qualité du film. C’est particulièrement le cas ici où tout est donné avant que n’apparaisse à l’écran le nom des comédiens. Ainsi voit-on une Nathalie (Karin Viard) occupée à accueillir les invités venus fêter avec elle les 18 ans de sa fille (Dara Tombroff). D’emblée, cette mère s’avère bavarde et aigre, plus aimable avec l’alcool qu’avec ses amis. D’emblée, le ton est caricatural.
L’impression est confirmée par le titre du film; le désarroi qui frappe bon nombre de femmes au seuil de la cinquantaine est l’argument du scénario. Les enfants sont devenus adultes, la jeunesse s’éloigne, un divorce a déséquilibré le quotidien - c’est le cas de Nathalie -, la solitude devient écrasante. D’où la jalousie de sa mère pour Mathilde, jeune fille élégante et intelligente, sur le point de gagner sa place dans le ballet de l’opéra.
Quand un auteur construit patiemment son personnage, lui donne de la profondeur et de la subtilité, l’histoire peut devenir quelque chose de fort. Mais David et Stéphane Foenkinos n’ont pas la finesse d’un Ingmar Bergman et Karin Viard surjoue son rôle jusqu’à le rendre grotesque, comme elle se l’autorise trop souvent dans la comédie.
Ce qui fait qu’à part quelques pointes d’originalité, quelques passages touchants, quelque bons rattrapages grâce aux qualités de Dara Tombroff et de son personnage, le film se construit sur une suite d’exagérations sans réussir à exploiter franchement son sujet.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 9 |
Georges Blanc | 8 |