Daddy Cool

Affiche Daddy Cool
Réalisé par Maxime Govare
Pays de production France
Année 2017
Durée
Genre Comédie
Distributeur jmhdistributions
Acteurs Vincent Elbaz, Bernard Le Coq, Laurence Arné, Grégory Fitoussi, Jean-François Cayrey
Age légal 12 ans
Age suggéré 16 ans
Bande annonce (Allociné)

Critique

Dans la galaxie des très nombreuses comédies à la française, souvent inoffensives et légères, il y a deux catégories: celles qui, pour parler élégamment, se moquent du monde et les autres. Les premières sont malheureusement légion. Mais de temps à autre sort une comédie agréable, sans prétention et vite oubliée, mais qui permet juste de passer un moment sympa. C’est le cas avec ce Daddy Cool.

Adrien (Vincent Elbaz) a 40 ans et n’a jamais grandi. Pour lui, la vie n’est que siestes, musique et rentrées au petit matin. Maude (Laurence Arné), sa femme, a trouvé ça amusant pendant plusieurs années, mais cela commence sérieusement à l’énerver. Alors que Maude veut divorcer, Adrien va tout faire pour lui montrer qu’il a évolué et qu’il peut prendre ses responsabilités. Pour cela, et alors qu’il ne s’est jamais occupé de qui que ce soit, il va ouvrir une crèche dans l’appartement que sa future ex doit encore partager avec lui. On imagine facilement les problèmes que cette cohabitation va poser.

Le film tient la route grâce à un scénario sachant amener des touches d’émotion bienvenues au milieu de cette pagaille, et aussi grâce à l’enthousiasme des acteurs qui s’en donnent à cœur joie. Et notamment Vincent Elbaz, que l’on a plaisir à retrouver. Carrière curieuse que celle de cet excellent comédien qui tourne très souvent, qui a autant de charisme et de talent qu’un Benoît Magimel, mais que l’on a pourtant l’impression de voir beaucoup moins. On a évidemment droit à quelques gags un peu lourdauds, mais finalement pas tant que ça. Le rythme est soutenu jusqu’à la fin, même si on l’a déjà devinée depuis longtemps. Laurence Arné dans le rôle de Maude est parfaite, et Bernard Le Coq toujours irrésistible. Bref, Daddy Cool est la preuve qu’avec un scénario un peu malin, des gags bien trouvés et des acteurs enthousiastes, on peut simplement distraire le public sans l’obliger à aimer une soupe commerciale, prétentieuse et indigeste comme celle que nous concocte par exemple Dany Boon depuis plusieurs années.

Philippe Thonney

Appréciations

Nom Notes
Philippe Thonney 13