Réalisé par | Stephen Frears |
Titre original | Victoria and Abdul |
Pays de production | Grande-Bretagne, U.S.A. |
Année | 2017 |
Durée | |
Musique | Thomas Newman |
Genre | Biopic, Drame, Historique |
Distributeur | universal |
Acteurs | Judi Dench, Eddie Izzard, Adeel Akhtar, Ali Fazal, Tim Pigott-Smith |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 776 |
Stephen Frears poursuit sur sa lancée de destins hors du commun, des petites histoires qui font la grande. Après nous avoir raconté les trajectoires de plusieurs personnages réels (la reine Elisabeth, Tony Blair, Lance Armstrong, Florence Foster Jenkins) ou fictifs (Philomena), il nous propose un voyage dans l'Angleterre de la fin du 19eme siècle. Nous découvrons l’histoire vraie d’Abdul Karim, l’un des millions de sujets de la reine Victoria. En 1887, il est amené à quitter ses Indes natales pour rencontrer la reine. Intriguée par cet homme, Victoria, s’approchant de la fin de son règne et de sa vie, va le prendre à son service comme Munschi (sorte de professeur particulier), avant qu’il ne devienne finalement son homme de confiance, son confident et son ami. Le tout sous le regard courroucé de la Cour qui voit évidemment d’un très mauvais œil l’ascension sociale d’Abdul et les largesses de la reine à son égard.
Ce film est un pur bijou. L’histoire n’est pas que vraie, elle est à la fois extrêmement touchante et historiquement intéressante. On découvre en effet de nombreuses choses à propos des colonies britanniques, de la vie à la Cour et de la personnalité de la reine Victoria. Les acteurs sont formidables. Ali Fazal est délicat et touchant dans le rôle de cet homme simple qui va se retrouver au centre d’un cyclone. La toujours magnifique Judi Dench est à la fois puissante et très drôle en Victoria, et réussit à nous montrer la solitude d'une reine, entourée par sa Cour de dévots hypocrites qu'elle méprise. Le réconfort, la loyauté et la chaleur humaine qu’elle cherche désespérément lui seront finalement apportés par un simple sujet. On ne peut évidemment s’empêcher de faire le lien avec les personnages de George VI et de Lionel Logue dans Le Discours d’un roi. Frears soigne le casting jusqu’aux seconds rôles, la reconstitution, et fait également preuve de beaucoup d’humour dans la véracité historique.
Last but not least, Confident royal est l'un de ces films dont la vision en version originale est absolument obligatoire!
Philippe Thonney
Nom | Notes |
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Philippe Thonney | 18 |
Adèle Morerod | 11 |
Nadia Roch | 16 |
Georges Blanc | 14 |