Réalisé par | Frédéric Quiring |
Pays de production | France |
Année | 2016 |
Durée | |
Musique | Mateï Bratescot |
Genre | Comédie |
Distributeur | jmhdistributions |
Acteurs | Carmen Maura, Michèle Moretti, Albert Delpy, Thomas Solivérès, Tanya Lopert |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 772 |
Pendant les vacances d’été, Alex (Thomas Solivérès) sera moniteur de colonie. Alors qu’il boucle sa valise, il découvre que ses parents l’ont inscrit pour animer un groupe de personnes âgées. Stupéfait, furieux, il accepte tout de même le polo que son père lui -même portait lorsqu’il jouait le même rôle. Au dos du vêtement, on peut lire «Petite bite». La phrase va accompagner Alex pendant un séjour qui se révélera différent de ce qu’il avait imaginé.
Le film se construit sur un préjugé à corriger, idée maintes fois rabâchée mais qui pourrait s’avérer payante si le scénariste lui donnait un peu de profondeur et l’épiçait d’humour. Or, plutôt que de la profondeur, on charge le sujet avec des personnages excentriques, hargneux ou sots et l’on passe d’un fait divers à l’autre. L’humour, lui, se laisse souvent remplacer par le mauvais goût: préservatifs et jeux de mots sexuels ne manquent pas.
Sales Gosses ne mérite pas d’agrémenter l’été. Heureusement, les salles de cinéma romandes proposent d’autres plaisirs. Par exemple, les cinéphiles ont tout à gagner, avec une œuvre comme celle d’Emir Kusturica – On the Milky Road - qui, si elle n’affiche aucune ambition de faire rire, enchante le cœur par sa folle exubérance, sa poésie mélancolique, son hymne à la nature et son magnifique message d’amour.
Geneviève Praplan