Roi Arthur : La légende d’Excalibur (Le)

Affiche Roi Arthur : La légende d’Excalibur (Le)
Réalisé par Guy Ritchie
Titre original King Arthur : Legend of the Sword
Pays de production U.S.A., Australie, Grande-Bretagne
Année 2017
Durée
Musique Daniel Pemberton
Genre Action, Aventure, Fantastique
Distributeur foxwarner
Acteurs Jude Law, Eric Bana, Djimon Hounsou, Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 768
Bande annonce (Allociné)

Critique

La Fox et ses gros budgets, le réalisateur spécialiste du fantastique Guy Ritchie, voilà Le Roi Arthur, en trois dimensions, annoncé de longue date. Un film attendu par les uns et redouté par les autres…

Départ pour les faubourgs d’une bourgade médiévale appelée Londinium, au milieu d’anciens monuments (gallo-romains?) en ruine ou susceptibles de le devenir. C’est là que vit le jeune Arthur, avec une bande de gros bras à sa solde. Un jour, quasi par hasard, il s’empare de l’épée magique et mythique d’Excalibur: il fait alors un choix de carrière et décide, accompagné de Guenièvre (Astrid Bergès-Frisbey), une femme mystérieuse, de rejoindre la Résistance à un envahisseur fantastico-extraterrestre. Il s’efforcera d’unir son peuple pour repousser les troupes du tyran et roi Vortigern (Jude Law), un ennemi qui lui a dérobé sa couronne et tué ses parents.

Voilà pour les problèmes à régler, le reste se limitant aux images du fantastique guerrier, des grands conflits sanglants et d’une fureur destructrice et incendiaire. L’acteur Charlie Hunnam campe un Arthur un peu loubard, parfois dépassé par les événements, avec en face de lui un Jude Law efficace et méchant, un acteur qui semble se spécialiser aujourd’hui dans les films d’action. Tous deux échappent aux catastrophes, aux explosions, à l’enfer brûlant que les scénaristes ont mis sous leurs pieds pour leur compliquer la vie à souhait. Passé un premier quart d’heure qui démarre fort et donne le ton, le rythme s’essouffle, la violence répétitive s’exacerbe, les effets spéciaux se multiplient et les longueurs se font sentir. Seule l’esthétique des décors résiste un tant soit peu à ce déluge d’effets visuels. Un film qui part dans toutes les directions, finalement peu original, violent, sombre et lassant.
Not

Antoine Rochat