Réalisé par | Dean Israelite |
Titre original | Saban's Power Rangers |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2017 |
Durée | |
Musique | Brian Tyler |
Genre | Action, Aventure, Science fiction |
Distributeur | inconnu |
Acteurs | RJ Cyler, Dacre Montgomery, Naomi Scott, Becky G, Ludi Lin |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 766 |
Les tissus de toile des anciens films de la franchise des Power Rangers font place aux costumes métalliques dans ce troisième opus. La ferraille envahit l’écran pour un rendu exécrable au goût amer. Produit avec un budget de 105 millions de dollars, Saban’s Power Rangers (du nom de son producteur Haim Saban) semble miser sur les effets spéciaux, au détriment du reste. Sans fondement autre, les défauts abondent. A commencer par les personnages. Jason Lee Scott (Dacre Montgomery), suite à une beuverie adolescente qui finit mal, doit mettre une croix sur une carrière sportive, domaine où il excelle. Déconsidéré par son père, le hasard le conduit, avec ses futurs camarades de combat, à se racheter à ses yeux et à ceux du monde en sauvant l’univers des forces du mal. On oscille entre perplexité et agacement face à l’édification de ces jeunes en légende. Perplexité par l’absence de profondeur, de poids, aux choses. On ne croit ainsi ni en leur témoignage ni en leur sincérité. L’artifice explose dans un affrontement final contre un monstre géant en or, soumis aux ordres de la diabolique Rita Repulsa (Elizabeth Banks).
Représenté comme dans un jeu vidéo, les jeunes s’éclatent à tirer et des inserts sur eux nous montrent leur jubilation au combat. Agacement devant la répétition d’un plan caricatural des cinq héros qui marchent, face à la caméra, au ralenti sur une musique solennelle. Contrairement aux dernières séquences qui en font des figures mythologiques, on préférerait que le film disparaisse aussi vite que possible.
Sabrina Schwob