Réalisé par | Olivier Peyron |
Pays de production | France |
Année | 2016 |
Durée | |
Musique | Nicolas Kuhn |
Genre | Drame |
Distributeur | looknow |
Acteurs | Isabelle Carré, Ramzy Bedia, Virginia Méndez, Maria Dupláa, Dylan Cortes |
Age légal | 10 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 765 |
Olivier Peyron a surtout réalisé des courts-métrages et des documentaires (Comment j’ai détesté les maths, 2013). Après Les petites vacances, (2007), voici son deuxième long métrage de fiction, un film qui reste en-dessous de ses ambitions.
Felipe (Dylan Cortez) a été enlevé par son père à l’âge de cinq ans. Après quatre ans de recherche, Sylvie (Isabelle Carré), sa mère, retrouve sa trace en Uruguay et s’y rend avec la ferme intention de le ramener dans son pays. Mais le plan échafaudé par elle et Mehdi (RamzyBedia) ne va pas de soi. Dans sa nouvelle famille, Felipe ne semble pas si malheureux.
Le sujet n’est pas facile, il exige une histoire et des caractèresspécialement bien construits, ainsi que des acteurs en mesure d’exprimer le plus intime de leur personnage. Or, à l’observation, Olivier Peyron semble préférer le film d’action dont les rebondissements successifs éludent l’appréciation des sentiments.
Un enfant qui a vécu la moitié de sa vie éloigné de sa mère peut-il la reconnaître? Cette question pose celle de la maternité, de sa place et de sa valeur en regard des années passées dans une famille d’adoption. Ce serait intéressant, passionnant même, si le film ne filait à toute allure, au rythme de la surexcitation de Sylvie.
Il y a du bon, toutefois, dans Une vie ailleurs. C’est que les personnages, Mehdi en particulier, gardent constamment à l’esprit le fait que dans un imbroglio aussi sensible, seuls doivent compter le bien-être et la volonté de l’enfant.
Geneviève Praplan