Logan

Wolverine, personnage de bande dessinée, revient pour la troisième fois au cinéma, après X-Men Origins : Wolverine (2009) et Wolverine : le combat de l’immortel (2013). Il apparaît toujours sous les traits de Hugh Jackman, mais ce devrait être pour la dernière fois dans Logan. Quoiqu’il en soit, comme un mutant ne meurt jamais, personne ne s’étonnera de le voir se lancer dans un quatrième épisode.

L’aventure se passe en 2029. Wolverin, alias Logan, tente de protéger son vieil ami le professeur X (Patrick Stewart), très malade. Il doit en même temps sauver la petite Laura (Dafne Keen), échappée d’un hôpital mexicain.

A partir de ces données de base, on prend les procédés propres au genre, c’est-à-dire, des super-héros bons et méchants, des combats sans merci, des courses-poursuites. Les effets spéciaux sont connus, notamment les  doigts de main qui se prolongent en lames. Tout étant prévisible, il n’y a pas de tension. Les luttes se suivent sans intérêt, le film traîne en longueur.

Logan a coûté 127 millions de dollars. C’est très peu à côté du plus gros budget de l’histoire du cinéma, celui de Pirate des Caraïbes : La fontaine de Jouvence, qui s’est monté à 380 millions de francs. C’est très peu et cela rapporte, car le film de super-héros est un genre qui plaît. L’épisode précédent a  enregistré 2 millions d’entrées en France. Peut-on s’autoriser à le déplorer ?