Réalisé par | Sophie Reine |
Pays de production | France |
Année | 2016 |
Durée | |
Musique | Sébastien Souchois |
Genre | Comédie |
Distributeur | praesensfilm |
Acteurs | Gustave Kervern, Camille Cottin, Héloïse Dugas, Fanie Zanini, Thomas Guy |
Age légal | 10 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 759 |
Cigarettes et Chocolat chaud se présente différemment de ce que le titre du film pouvait laisser entendre. Pas trop de fumée heureusement, pas trop de gauloiseries chocolatées indigestes… Il s’agit d’une comédie, certes, mais qui n’a pas peur d’aborder une situation par certains côtés complexe, celle d’une famille sans mère (elle est décédée), où le père, Denis Patar (Gustave Kerven), se débat pour survivre, tentant de gérer seul l’éducation de Janine, 13 ans (Héloïse Dugas), et Mercredi, 9 ans (FanieZanini). Un père qui n’a pas de travail fixe, qui est vite débordé, et qui oublie un jour d’aller chercher sa cadette à la sortie de l’école : la directrice de l’établissement se fâche et Séverine (Camille Cottin), une assistante sociale, est chargée de régler le problème, ce qui l’amènera à passer à la loupe le quotidien de toute la famille. Denis Patar sera contraint de s’inscrire à un stage en «responsabilité parentale» et tentera d’intégrer de nouveaux principes de fonctionnement qui ne plairont pas trop aux filles.Séverine apportera son aide à la famille.
Cette comédie – qui ne dépasse pas la discrète mise en images d’une situation familiale difficile - n’a rien d’un film engagé et repose essentiellement sur les épaules d’un excellent comédien, Gustave Kerven, personnage faussement nonchalant qui réussit à insuffler pas mal de fantaisie dans cette intrigue par moments tristounette. Grâce à son talent, grâce à celui des deux jeunes interprètes aussi,
Cigarettes et chocolat chaud se fraie un passage au travers des mailles embrouillées d’un filet familial complexe. Camille Cottin (Séverine), l’assistante sociale, campe un personnage sympathique et sensible, pas trop inféodé au système et capable d’infléchir le cours
des choses. Premier long métrage de Sophie Reine, le film raconte une histoire intime avec sensibilité, sur un bon rythme, avec une excellente direction d’acteurs, mais la réalisatrice n’a pas voulu prendre position ou exprimer un point de vue personnel. Les dialogues – mis à part une ou deux plaisanteries superflues – sont d’un bon niveau et la musique de David Bowie (entre autres) est bien choisie.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
---|---|
Antoine Rochat | 13 |
Nadia Roch | 14 |
Anne-Béatrice Schwab | 9 |