Rogue One. Une histoire de Stars Wars, 3D

Dans la série Stars Wars, l’histoire trouve sa place entre l’épisode III, La Revanche des Sith, et le IV, Un nouvel espoir, alors que se construit l’Etoile de la mort, arme absolue de l’Empire galactique pour soumettre quiconque. L’Alliance rebelle, qui en a appris l’existence, met tout en œuvre pour contrecarrer ce dessein sinistre. Hormis le retour de Dark Vador, rien ne change ou si peu. Les décors interstellaires sont toujours aussi beaux, mais la musique s’amplifie, les subtilités s’estompent, les caricatures augmentent, les séquences de guerre gagnent (?) en réalisme. En conséquence, quelques valeurs (confiance, amour filial et paternel, rachat..) offrent aux «  bons » de l’Alliance de mener un juste combat sacrificiel contre les « méchants » de l’Empire

Si la science-fiction annonce des lendemains où l’humain se montre capable de jouer dans ses déplacements avec les dimensions spatiales et temporelles, il semble – en tout cas avec cet opus – qu’il n’a guère évolué mentalement. Certes, il n’interprète plus immédiatement négativement l’altérité, toutes formes de vie cohabitent. En revanche, le désir de pouvoir reste toujours aussi tentateur et mobilise toutes les forces, fussent-elles les plus funestes. Côté acteurs, la palette est internationale, le personnage principal, Jyn Erso (Felicity Jones) est cette fois-ci féminin, mais l’étonnant c’est que l’on retrouve un clone de Peter Cushing (décédé en 1994)  pour ressusciter le Grand Moff Tarkin ! Tout cela a néanmoins un goût de déjà-vu, même si le réalisateur prend des libertés avec la saga de George Lucas  et ajoute un nouveau robot K-2SO. Dommage.