Ouija: les origines

L’«ouija» est une sorte de jeu comportant l’alphabet latin, les dix chiffres arabes ainsi que le «oui» et le «non». La parapsychologie l’utilise comme porte d’entrée au royaume des esprits.
Dans les années 60, une jeune veuve (Elizabeth Reaser) gagne sa vie en jouant les voyantes pour «aider» les gens malheureux. Ses deux filles, Lina (Annalisa Basso) et Doris (Lulu Wilson) l’aident à monter une arnaque convaincante. Mais lorsque Doris se retrouve prise au piège d’esprits bien réels, plus personne ne sait comment arrêter le fléau.

Raconter l’histoire devrait suffire à décourager les plus curieux… Une histoire au demeurant  désordonnée, puisant dans le nazisme les origines du mal déclarées en titre. Le but du film est de faire peur. Il utilise dans ce but les procédés habituels: obscurité ou éclairages en contre-plongée, bruits violents et soudains, hurlements, yeux blancs…  Cela plait aux adolescents.

Cet Ouija-ci est le numéro 2. Il est donc probable qu’un 3e épisode sera bientôt à l’affiche. On raconte que, dès le premier week-end d’exploitation, le producteur de Ouija 1 avait empoché quelque 20 millions de dollars, pour un micro-budget d’environ 5 millions. Peu importe l’histoire, pourvu qu’elle rapporte…