Malgré la nuit

Quelques hommes et  femmes se cherchent et croient se trouver tout en se perdant plus encore. Rêve ? Cauchemar ? Réalité ? Fiction ? Les repères sont absents ou s’édulcorent progressivement. Ce film propose donc davantage une expérience cinématographique qu’un récit structuré. Le problème, c’est que les images lassent bien vite, les rares paroles échangées sont boursoufflées, et  que les rapports humains, sous prétexte d’expérimenter les jeux de l’amour et de la mort, perdent tout sens. Les acteurs dégagent une impression d’ennui très contagieuse, alors que les focales retenues pour souligner les agissements rendent flou – c’est le comble –  ce qui l’était déjà.

Aujourd’hui, ce type d’essai ne convainc pas du tout, tant il donne l’impression de déjà vu. A éviter.