Kubo et l'Armure magique

Le Japon médiéval. Kubo est un jeune garçon vif et sympathique qui vit seul avec sa mère. La journée il s’en va sur la place de son village raconter de longues histoires étranges aux habitants du lieu. Un jour Kubo ne respecte pas les règles que sa mère lui a imposées de rentrer avant la nuit tombante : repéré par de vilaines tantes-sorcières dotées de pouvoirs surnaturels, il est embarqué dans une entreprise périlleuse, ne pouvant compter que sur deux amis : la guenon Monkey et Beetle, un homme-scarabée. S’agissant de sauver sa famille, de percer le mystère de la mort de son père et de retrouver les traces d’un vilain grand-père (Moon King, devenu roi de la lune), Kubo ira d’aventures en aventures, parfois cocasses, parfois effroyables. A l’aide de son « shamisen », un petit instrument de musique à trois cordes, il va partir à la recherche d’une armure invincible, affrontant héroïquement d’affreux démons, dans un climat de vendetta familiale séculaire. Âmes sensibles - ou très jeunes - s’abstenir… Une histoire assez compliquée, où la mémoire (celle de Kubo, celle de sa mère aussi) joue un rôle capital. La magie se mêlera aussi à cette légende mythologique assez sanglante : il est clair qu’il ne s’agit pas d’un conte de fées - certains passages sont particulièrement sombres et effrayants -, même si quelques touches d’humour tentent de détendre le climat. Pas de message particulier dans ce film, sinon une référence implicite à l’influence des aînés, sur l’importance de leurs différents passés, sur le respect aussi qu’on leur doit (parfois)

Tout cela est bien raconté, les décors surprennent, le rythme ne se relâche pas, même si l’histoire de Kubo ne fait pas fi de certaines ficelles et de schémas conventionnels. Les mystères seront éclaircis, la famille sera réunie et le courage récompensé. Mais il faudra passer par de rudes moments pour en arriver là.