Juillet août

Les vacances sont compliquées pour Joséphine (Alma Jodorowsky) et Pimpette (Luna Lou) qui doivent partager leur été entre le second mari (Patrick Chesnais) de leur mère (Pascale Arbillot) et leur père (Thierry Godard). Elles passeront trois semaines dans le sud de la France et les trois suivantes en Bretagne, histoire de faire la différence entre les yachts de riches et la navigation des vrais marins.

Tandis que Joséphine fait connaissance de nouveaux amis plutôt suspects, sa petite sœur ronge son frein, beaucoup trop mûre pour son âge. Cela ne va pas mieux chez les adultes; le beau-père a des ennuis d’argent et son  épouse commence une grossesse qu’elle n’a pas voulue. Naturellement, les problèmes les suivront en Bretagne…

Il semble que le point de vue du film soit celui de Pimpette, dont le réalisateur fait une gamine absolument insupportable, ne connaissant que les injures et la vulgarité. Mais on entend aussi les tourments de l’aînée dont les aventures pseudo policière donnent dans l’invraisemblance. Serait-ce plutôt le point de vue des parents qui ne savent comment faire avec des filles aussi peu raisonnables? Il y a un peu de cela aussi.

Bref, Juillet août erre à la recherche d’un sujet et n’offre pas grand-chose à son public. Pas même les chansonnettes qui occupent la bande-son en complétant de leurs textes les malheurs des protagonistes. Sans originalité, ni dans la mise en scène, ni dans le scénario, le troisième long métrage de Diastème semble plutôt destiné à jouer les téléfilms.