Âge de glace 5 (L') : les lois de l’univers

Affiche Âge de glace 5  (L') : les lois de l’univers
Réalisé par Mike Thurmeier, Galen T. Chu
Titre original Ice Age: Collision Course
Pays de production USA
Année 2016
Durée
Genre Animation
Distributeur foxwarner
Acteurs Vincent Cassel, Elie Semoun, Avec les voix françaises de Gérard Lanvin
Age légal 6 ans
Age suggéré 6 ans
N° cinéfeuilles 751

Critique

L’Âge de glace : les lois de l’univers est la cinquième aventure de l’écureuil Scrat, toujours à la poursuite de son insaisissable petit gland. Un Scrat qui va déclencher cette fois-ci, sans trop le vouloir, une série d’événements d’ordre cosmique, mettant en péril l’existence même du monde de la Glace. Conducteur malgré lui d’une soucoupe volante indocile, il devra éviter météores et astéroïdes.

Accompagné bien sûr du mammouth grognon Manfred, du maladroit paresseux Sid, du cynique Diego, le tigre aux dents de sabre, le petit écureuil résistera à tous les malheurs qui lui tomberont dessus. Le célèbre quatuor embarque dans une nouvelle aventure délirante, dans un univers inattendu, croisant une multitude de personnages connus ou à découvrir. A noter que tout ce petit monde, depuis le début de la saga (en 2002), grandit gentiment et que les générations suivantes se font peu à peu leur place : on croise de jeunes mammouths, on voit un monstre sur les traces de la belette Buck, et bien d’autres bêtes encore.

Voici donc Scrat embarqué dans un voyage interstellaire qui le dépasse complètement. Le spectateur, lui, ballotté dans l’espace (les décors sont assez beaux), n’a guère le loisir de reprendre son souffle : inutile de chercher à comprendre non plus, tant pis, mais toute cette débauche d’énergie universelle déclenche-t-elle vraiment les effets de surprise attendus et les frissons escomptés ? Pas sûr, et si l’on titille la corde sentimentale ici ou là, si certains personnages sont sympathiques, tout le reste manque d’originalité. Voilà un spectacle lassant de poursuites interstellaires, de gestes héroïques et de confrontations avec une nature imprévisible. Le soussigné avoue avoir parfois fermé les yeux lors de l’arrivée - de plein fouet dans sa figure - de projectiles et de météorites qu’une 3D lui destinait généreusement.

La saga L’Âge de glace, on le sait, est l’une des franchises les plus rentables de l’histoire du cinéma d’animation : près de deux milliards de dollars de recettes dans le monde, via ses sorties en salles. A bientôt donc pour un sixième (et meilleur ?) épisode.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 7
Anne-Béatrice Schwab 12
Georges Blanc 5
Nadia Roch 5