Secret des banquises (Le)

Le professeur Quignard et son équipe de laborants étudient la PPM, une protéine produite par le pingouin aux vertus immunisantes. Dans leurs recherches déjà bien avancées, ils sont talonnés par une équipe américaine qui, contrairement à eux, a obtenu l’autorisation de procéder à des tests chimiques sur des sujets humains: la clé pour découvrir la nature du stimulis qui déclenche l’immunité. Pour sortir le laboratoire de ce mauvais pas, mais surtout pour attirer l’attention de son patron (Guillaume Canet), Christophine, jeune thésarde un peu maladroite et émotive (Charlotte Le Bon), décide de s’injecter du génome pingouin. Ce geste insensé se révèle une véritable aubaine pour Quignard qui multiplie dans le plus grand secret les protocoles et les expériences sur sa jeune cobaye, toujours aussi dévouée à tous points de vue, et jamais à court d’idées.

Si ce passionnant synopsis vous a mis l’eau à la bouche, alors n’hésitez pas. Il faut cependant vous dire que, dans ce scénario que la réalisatrice a voulu original, entre science-fiction farfelue et fable poétique, il n’y a finalement place que pour l’atmosphère aseptisée du labo et la froideur de la banquise artificielle, réchauffées par les fréquents intermèdes libertins proposés par le professeur et sa doctorante. Ce n’est pas seulement maigre, c’est nul.