Réalisé par | Laurie Anderson |
Pays de production | France, U.S.A. |
Année | 2015 |
Durée | |
Musique | Laurie Anderson |
Genre | Documentaire |
Distributeur | Bellevaux |
Acteurs | Jennifer Peedom |
Age légal | 6 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 745 |
Laurie Anderson est le type même de la performeuse, artiste expérimentale s’exprimant dans la musique comme dans le multimédia. Elle nous propose un film, par bonheur assez court, qui fut nominé à plusieurs reprises dans la catégorie «documentaire». C’est fort surprenant, car cette œuvre abstraite et hermétique n’a rien d’un documentaire. Plutôt d’une recherche conceptuelle pseudo avant-gardiste, destinée bien plus à être projetée dans la salle d’un musée d’art abstrait que sur un écran de cinéma.
Partant de l’histoire d’une chienne dressée que la réalisatrice fait jouer du piano et peindre un tableau, Laurie Anderson, à travers une voix off monotone et omniprésente, nous déballe un fourre-tout de réflexions sur le Tibet, le 11 septembre, la conscience, l’enfance, l’amour, la vie et la mort, le tout sur des images floues, des dessins animés, des photos, perdant rapidement le spectateur dans un dédale conceptuel qui ne doit sans doute être compris que par les connaisseurs de la recherche artistique de l’intéressée. «Dans mon enfance, j’aurais fait n’importe quoi pour attirer l’attention», entend-on dans la voix off. Ce film personnel et élitiste nous montre que cette recherche d’attention s’est prolongée bien au-delà de l’enfance pour Laurie Anderson qui, au passage, dédie cette œuvre à «l’esprit magnifique» de son compagnon, Lou Reed.
Philippe Thonney
Nom | Notes |
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Philippe Thonney | 5 |