Réalisé par | Mano Khalil |
Titre original | Die Schwalbe |
Pays de production | Suisse |
Année | 1968 |
Durée | |
Musique | Fu-Ling Wang |
Genre | Arts Martiaux, Action, Aventure, Romance |
Distributeur | inconnu |
Acteurs | Pei-Pei Cheng, Lieh Lo, Yu Wang (I) |
N° cinéfeuilles | 745 |
D’origine Kurde, Mira (Manon Pfrunder) a grandi à Berne avec sa mère. Son père est reparti en Syrie où il est mort en héros, croit-elle. A vingt-huit ans, elle découvre par hasard un paquet de lettres qu’il a envoyées il y a bien des années. Que s’est-il passé? Vit-il encore? Afin d’en avoir le cœur net et de mettre de l’ordre dans son passé, Mira prend un avion pour Erbil. La voici en Orient où tout se complique. Ramo (Ismail Zagros), rencontré dans une administration, parle parfaitement l’allemand et se dit prêt à l’aider.
Il y a beaucoup de hasards dans cette histoire qui n’est pas particulièrement originale, ni tout à fait crédible,ni toujours bien écrite. Toutefois, là n’est pas ce qui importe car le réalisateur, lui-même Kurde établi en Suisse, a choisi d’abolir les limites entre fiction et documentaire en filmant plusieurs scènes authentiques. En conséquence, L’hirondelle devient un voyage dans le Kurdistan syrien, dévoile une façon de vivre, des traditions, des paysages, mais aussi des tensions permanentes, des ressentiments sourds, une vie toujours marquée par la guerre.
Mano Khalil a le sens de l’image. Il filme son pays avec beaucoup de sensibilité: le vacarme des urbanisations chaotiques, la poussière des routes, mais aussi l’hospitalité traduite par le thé, voire les repas copieux. Voilà qui rend son film attachant. Il y faudrait des caractères plus définis, des acteurs mieux dirigés et surtout, un scénario bien construit pour qu’il devienne tout à fait convaincant.
Serge Molla
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 12 |