Réalisé par | Jean-Marc Vallée |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2015 |
Durée | |
Genre | Drame |
Distributeur | universal |
Acteurs | Naomi Watts, Chris Cooper, Jake Gyllenhaal, Judah Lewis, Polly Draper |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 744 |
Banquier d’affaires ayant brillamment réussi, Davis Mitchell (Jake Gyllenhaal) a perdu le goût de vivre depuis que son épouse est tragiquement décédée dans un accident de voiture, il tente de comprendre le manque d’émotions que suscite cette mort. Malgré son beau-père qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus. Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, une lettre dans laquelle il livre des souvenirs personnels. Cette correspondance attire l’attention de karen (Naomi Watts), la responsable du service clients de la société. Peu à peu, une relation se noue entre eux. Entre Karen et son fils d’une quinzaine d’années, Davis tente de se reconstruire. Si l’on peut parler ainsi parce qu’en fait il commence par faire table rase de sa vie passée en démolissant systématiquement tout ce qui lui rappelle son existence antérieure.
Autant avions-nous été séduits par les films précédents de Jean-Marc Vallée, entre autres par C.R.A.Z.Y et par Dallas Buyers Club, l’histoire de ce cow-boy diagnostiqué séropositif qui décide de se battre d’une manière politiquement incorrecte, autant cette Demolition nous apparait comme une sorte de cauchemar spiritualo-lourdingue complètement dépourvu d’intérêt. Alors que la grande honnêteté de Jake et son détachement social auraient pu engendrer une farce comique attachante, alors que cette fable sur des gens à la dérive aurait pu déboucher sur une quelconque émotion, rien de tout cela dans cette Demolition qui nous braque au lieu de nous toucher.
Georges Blanc
Nom | Notes |
---|---|
Georges Blanc | 5 |
Serge Molla | 10 |