13 Hours - The Secret Soldiers of Benghazi

Avec 13 Hours, Michael Bay revient sur l’attaque du consulat américain à Benghazi, le 11 septembre 2012, peu après la destitution et la mort de Mouammar Kadhafi. Une troupe d’élite, mise en place par la CIA en vue de la situation «délicate» qui s’intalle en Lybie, va devoir résister toute une nuit au feu ennemi.
On n’en attendait pas moins de Michael Bay.

De la testostérone, rien que ça, partout, mâtinée d’explosions et de phrases paternalisantes, le tout emballé dans des plans voulus spectaculaires mais qui n’ont aucune cohérence. Autant dire que la réalité du contexte politique est expédiée en trois lignes au début du film, simplifiée jusqu’à l’aberration, pour, comme toujours, faire des Américains les héros.

Après deux heures de combats (et non pas treize comme on pourrait le croire à la vision du film), où les Lybiens se font descendre comme des lapins, la conclusion apportée à toute l’histoire n’est rien de moins que: c’est la faute des autochtones si leur pays est maintenant ravagé par la guerre, car ils n’ont pas su accueillir l’aide des Etats-Unis. Heureusement que Michael Bay est là pour nous le rappeler!