Fantôme de Canterville (Le)

Affiche Fantôme de Canterville (Le)
Réalisé par Yann Samuell
Pays de production France, Belgique
Année 2014
Durée
Musique Matthieu Gonet
Genre Comédie dramatique, Fantastique
Distributeur jmhdistributions
Acteurs Michèle Laroque, Michaël Youn, Lionnel Astier, Audrey Fleurot, Mathilde Daffe
Age légal 8 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 743
Bande annonce (Allociné)

Critique

Un très vieux manoir breton, de nos jours. Le fantôme d’Aliénor de Canterville (Audrey Fleurot) est condamné, depuis des siècles, à hanter ce château familial et à en déloger tout occupant éventuel.

Aliénor remplit cette mission à merveille, avec l’aide de son fidèleserviteur Gwilherm (Michaël Youn), et elle vient de réussir à mettre en déroute une famille. Mais lorsque de nouveaux arrivants, les Otis, achètent le château, Aliénor rencontre tout à coup de la résistance. Pire : les enfants Otis la ridiculisent et les parents ne se laissent pas intimider par ce fantôme. Seule Virginia (Mathilde Daffe), la fille aînée de quinze ans, émue par le triste sort d’Aliénor de Canterville, cherchera à la délivrer de la malédiction qui pèse sur elle. On précisera encore que ladite Virginie tient à rentrer à Paris et qu’elle proposera à Aliénor une sorte de contrat : elle est prête à lui expliquer comment faire peur à ses parents, pour autant qu’elle puisse quitter le manoir.

Le cinéaste Yann Samuell est connu pour avoir tourné Jeux d’enfants (2003), film dans lequel les acteurs multipliaient les enfantillages. Avec son dernier film il paraît vouloir en rester là. L’adaptation du texte d’Oscar Wilde, maintes fois repris au cinéma, au théâtre, à la radio et dans des séries télévisées, donne l’impression ici de s’adresser prioritairement à un public d’enfants, dans une sorte de comédie pour «pré-ados» - comme se définissent d’ailleurs eux-mêmes les deux jeunes gamins de la famille Otis. Le film semble vouloir cibler un public spécifique, celui des 9-13 ans, en usant de faciès inquiétants de sorcières, d’apparitions imprévues de spectres, de scènes de possession, de hurlements hystériques et de trucages ébouriffants. On a bien du mal à trouver de l’intérêt dans cette histoire qui relève d’une forme (édulcorée) de fantastique, même si le public visé devrait peut-être y trouver son compte. Mais pour une audience plus âgée – celle de tous ceux qui accompagneront les enfants en salles -, cela risque d’être alors beaucoup plus compliqué…

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 7
Georges Blanc 2
Nadia Roch 3