Réalisé par | Kad Merad |
Pays de production | France |
Année | 2015 |
Durée | |
Musique | Hervé Rakotofiringa |
Genre | Comédie, Drame |
Distributeur | pathefilms |
Acteurs | Kad Merad, Judith El Zein, Patrick Bosso, Venantino Venantini, Anne Charrier |
Age légal | 6 ans |
Age suggéré | 8 ans |
N° cinéfeuilles | 742 |
Il y a 25 ans, suite à une brouille avec ses parents, Paolo (Kad Merad) est parti vivre au Canada, loin de sa famille restée à Marseille. Un jour il reçoit un coup de fil de son frère Joseph (Patrick Bosso) qui lui demande de le rejoindre au plus vite : leur père vient d’avoir un accident, il est à l’hôpital, entre la vie et la mort. Paolo obtempère et revient en France avec son fils de 12 ans. Le père accidenté semble se remettre, mais il souffre d’une forme aiguë d’amnésie. En attendant qu’il retrouve ses esprits, Paolo décide de rester quelques jours de plus à Marseille, retrouvant avec un certain
plaisir l’atmosphère de la ville. Une rencontre amoureuse pourrait même le dissuader de retourner au Canada…
Kad Merad (c’est son troisième film), Patrick Bosso et Judith El Zein (Elena), trois des principaux protagonistes de Marseille, ont écrit le scénario de cette tranche de vie qui s’inspire, dit-on, de leurs propres vécus. Le film se présente comme une comédie fourre-tout, et si le fil rouge est tantôt une histoire familiale, tantôt l’évocation des relations des deux frères avec leur père, le reste est prétexte à digressions sur la vie à Marseille : on découvre le port, la Canebière, on fait une ou deux incursions dans le monde du football (en passant par l’OM bien sûr), on est gratifié d’un rapide survol des
spécialités culinaires du cru, sans oublier les apéros et le pastis, avec l’accent. Marseille ne fait pas fi de certains lieux communs, mais le ton reste sympathique et le film évite toute inconvenance.
A côté de plusieurs bonnes séquences, le réalisateur accumule malheureusement les scènes de liaisons ou de remplissage. Un comique de situation un peu facile le dispute alors aux jeux de mots et aux clichés habituels liés à la capitale phocéenne. Une émotion programmée reste liée au sort du vieux papa qui a perdu la mémoire, mais Kad Merad se débarrasse sans trop de scrupules de ce problème : Marseille, comédie gentillette, doit avant tout distraire, et rester à bonne distance de sujets trop existentiels.
Nadia Roch
Nom | Notes |
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Nadia Roch | 11 |